dE tRAVERS

31 décembre 2020

Le sang vicié qui ploie mes veines, le coeur vidé

Le sang vicié qui ploie mes veines, le coeur vidé d'amour éternel, le couloir qui mène à l'extrémité de l'appartement et l'océan Atlantique qui m'éloigne toujours d'une mer du Sud désuète. La danse qui gagne mon corps plus je vieillis et plus je me défais...

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31 décembre 2020

I know

Vivant, revenant parmi les vivants, je me pare des meilleurs sourires qui m'ont fondé lorsque j'errais seul ou avec mon frère sur les plages de sable gris clair de Kersidan et lorsque je m'endormais veillé par les visages géométriques qui figuraient sur...

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11 décembre 2020

Minuit moins le quart, en fond "Napalm

Minuit moins le quart, en fond "Napalm brain/Scatter brain", en arrière nausée d'après-midi les visages bouffis d'hypocrisie d'un ingénieur de ville moyenne ou devrais-je dire d'un ingénieur moyen de ville et d'une femme de sous-préfet, au premier plan...

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28 octobre 2020

Il gronde ce bruit annonciateur - ceux qui ont

Il gronde ce bruit annonciateur - ceux qui ont vécu près des voies ferrées l'identifieront, pour les autres, je vais tâcher de leur faire ressentir -. C'est sans doute davantage les gaines qui vibrent de l'intérieur et dansent qu'autre chose ; c'est scandé,...

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20 octobre 2020

L’oppressant automne prend racine, doucement, mon

L’oppressant automne prend racine, doucement, mon environnement se marque : cet état de choses pique mon être plutôt malade depuis quelques mois. La pourriture, d’abord en pointillant, creusa mes frêles certitudes au cours de ce début d’année et en son...

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13 septembre 2020

Poème d'un samedi soir, pas loin d'être comme les

Poème d'un samedi soir, pas loin d'être comme les autres, raison pour laquelle il faut l'identifier comme unique. plus je m'enfonce dans mon travail, plus je froidis ; plus je persiste et plus je froidis ; les morts deviennent plus captivants que les...

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4 septembre 2020

Un océan de tes sourires pourrait m'ensevelir,

Un océan de tes sourires pourrait m'ensevelir, mon corps veillé par les yeux bridés d'un fils matinal. M'enfoncer dans l'huileux repos et ne plus jamais me relever par peur de ne plus être autant aimé, un jour. Maugréant encore et encore, maugréant en...

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16 août 2020

Entre Dupond-Moretti et la DSP, puisque ma pauvre

Entre Dupond-Moretti et la DSP, puisque ma pauvre inspiration naît d’un dimanche raccourci enfanté d’une semaine ailleurs, seul Nick Cave peut me diriger vers une voie calme et limpide. L’enculé auquel on casserait bien le cou comme un doux lapin – même...

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27 juillet 2020

JDR, je t'emmerde

L'Anthropocène s'affermissait, tandis que je m'enivrais de vodka pomme ou de rhum orange dans les péniches du Rhône. Qu'en avais-je à foutre des dérangements initiés par l'Homme alors que ma vie semblait éprise d'un chaos sentimental aigu et délirant...

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26 juillet 2020

Rotterdam, un soir, dans une chambre assez petite

Rotterdam, un soir, dans une chambre assez petite et représentative de mes ambitions intimes. J'ai posé le joint acheté quelques heures plus tôt sur le cendrier en verre dans l'encoche côté fenêtre. La bible traîne dans le tiroir du dessous. J'ai enfin...

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