L'autre soir. Il fallait s'affaler dans le
L'autre soir. Il fallait s'affaler dans le fauteuil et s'allumer rapidement une cigarette. La nuit. Personne ne se rappelait combien il avait fait beau ce jour. Pourtant, tous avaient raconté la même histoire à son collègue ou son voisin : c'est incroyable ces températures. Ma chemise était en effet trempée dans les environs de 14h00. Sauf que là-bas, le souffle frais du large nous faisait mieux supporter qu'en ville la plaque solaire qui s'abattait sur nous. Les transmissions de devis et de mails entre les travailleurs s'étaient considérablement ralenties durant l'après-midi, j'imagine. Et la consommation d'apéritifs avait bondi entraînant dans son élan serveuses et barmans. La nuit. Je me tirais difficilement du dossier pour éteindre le mégot. Les gens dormaient. Ils étaient tous rentrés dans leur vie si bien, si calmement. Ils avaient omis de prier le soleil de revenir le lendemain. La nuit. Je me doutais alors en plaquant mon flanc droit sur le matelas qu'encore une fois une chose allait arriver sans qu'on l'ai souhaitée.