Énième cigarette. Tiens, je me dis, je vais
Énième cigarette. Tiens, je me dis, je vais écrire sur ma paresse incroyable à accepter le simple fait de partager un peu. La peur aussi de devoir le refaire.
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L'amour est une grotesque inconnue.
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Les putes qui nous "ADN" depuis notre dernière rupture suite à un dîner plus ou moins réussi en famille ou en tête à tête (paumée à troublée) dans un restaurant asiatique. Ou depuis cette grossière fois où nous avons léché jusqu'à en vomir cette peau qui n'était pas l'offerte, moralement et foncièrement parlant. Ou juste après le mariage condamnant de l'été dernier. Bref... Toutes ces raisons qui nous font glisser vers l'état de putréfaction du coeur, progressif et irréversible. Si j'avais eu une soeur, c'est elle que j'aurais voulu aimer. Histoire de ne pas m'encombrer des diversités pimentées que propose cette grotesque inconnue et de me concentrer sur un cas. D'éviter le chaos universel qui fait danser les femmes et les hommes entre eux, les hommes et les hommes, les femmes et les femmes. Toutes les décennies, toutes les semaines.
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Le comptoir d'un bar est un vivier rempli de tentatives vaines de découvrir le visage de cette grotesque inconnue.
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J'ai envie d'eugénisme. De réforme et qu'on me dise que les étoiles qui forment d'ordinaire la grande ourse ne sont pas là seulement pour imiter un ustensile de cuisine. De révision de notre machinerie à branlette, à douleur et à souffrance et qu'on me détruise dans la main cette ligne de moeurs. Et aussi cette ligne de peur. De retour possible et qu'on ne m'assure pas qu'il faut anéantir une chose pour en vivre une autre complètement.
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La gentillesse de mon lit vient de sa neutralité. Sa beauté de sa froideur.
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