29 septembre 2008
Adossé au rocher. Non, j'avais plutôt épousé le
Adossé au rocher. Non, j'avais plutôt épousé le rocher à tel point qu'il s'agissait beaucoup plus d'une métempsychose que d'un camouflage. Au loin les mômes détenaient le secret du bonheur, quelques vacanciers retardataires et en couple foulaient le sable humide. Plus près, se trouvaient des examinateurs de sculptures contemporaines en granit.
J'aurais aimé me fondre dans la masse lithique. Me faire avaler comme dans un récit fantastique par le rocher et y demeurer apaisé par le poids des années à vivre sans bouger, sans vaciller.
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