Porto
Hier je me suis acheté une bouteille de Porto, repensant alors aux temps agités d'avant que je contrais à coup de verres enchaînés. J'avais pourtant eu ma dose durant le week-end pourchassant une vie impossible et pourchassé par des contingences masculines. Quelle route ai-je pris depuis deux ans ? Les oscillations nerveuses que je ressens sont-elles comparables à celui qui vit en famille, dans sa propre habitation ?
J'avoue que je me cogne toujours autant dans les plexiglas qui m'entourent. "Plexiglas" c'est plus adapté que "mur". Car au moins j'ai encore l'impression de voir à travers des choses qui m'animent et qui me donnent sourire et détente. Quand j'en serai à me cogner contre les murs opaques, peut-être bientôt, j'aurai depuis longtemps fini cette bouteille de Porto.