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"Tout le monde doit faire des efforts"...

Ah je n'ai rien contre les costumes à 3000 euros, le style impeccable des leaders d'entreprises quotées en bourse et des bureaux à haute responsabilité nationale... Mais je n'aime pas lorsqu'on se résout à tout caser dans un seul tiroir. Lorsque l'on détermine que le chiffre "1", l'amalgame ou le lissage sont l'unique manière de solutionner les problèmes. Je dois faire des efforts, oui. Tu dois faire des efforts, oui. Il doit faire des efforts, oui. Mais devons-nous tous faire les mêmes : celui qui achète une chemise d'un style assez mauvais certes mais en solde chez C&A (un truc rayé verticalement de couleurs dites printanières...) comme celui qui se fringue (enfin que sa femme ou sa maitresse habille) dans les Grands Magasins parisiens. Celui qui mange des nuggets et parfois offre une tablette de chocolat sous-marquée à son enfant comme celui qui déguste des menus à 150 euros un midi sur deux.

Je ne comprends simplement pas pourquoi la fraternité n'est pas échelonnée en fonction des possibilités de chacun. Aidons à l'effort national de redressement tous ensemble comme dans le sport, comme dans les tribunes d'un match de merde, comme dans le supermarché du samedi. Aidons tous ensemble d'un seul corps, d'une seule âme à redresser la France, sans distinction.

Sans distinguer.

Va te faire foutre ma France. Afin que je puisse remplacer ce pronom possessif par un démonstratif plus approprié. Je ne comprends pas ta fausse unité, ton faux-semblant de collectivité, toi qui sert les mêmes peines à des hommes qui ne vivent pas les mêmes troubles.